19 octobre 2011
3
19
/10
/octobre
/2011
16:35
Sur la vitre embuée du temps qui nous sépare,
Je passe une main nostalgique pour te revoir.
Tu m’apparais lointaine et quasi immobile.
Je « zoome avant » et dans un effort de mémoire,
Je mets en mouvement ton corps bien trop docile.
Comme s’il s’en moquait et voulait n’en rien savoir.
Alors, je « zoome arrière »… Gros plan sur une larme
Qui ruisselle, erratique, sur le carreau glacé.
Je laisse tomber le voile et s’évanouir le charme
D’un souvenir prégnant et d’un bonheur passé.
Cependant, je le sais, l’oubli est illusoire,
Tant que vit en moi cet ineffable regard,
Cet horizon bleu, lumineux ! Tout comme l’espoir
Dément d‘ouvrir la fenêtre et de te revoir.