Je n'aime que le talent.
D'où qu'il vienne et dans quelque domaine que ce soit.
Et c'est tout à mon honneur...
Je n'aime que le talent.
D'où qu'il vienne et dans quelque domaine que ce soit.
Et c'est tout à mon honneur...
En ces temps de crise économique, de détresse et de dépression, que promouvoir ?
Les vocations religieuses ou les hôpitaux psychiatriques ?
La jeunesse est un état dont chacun jouit sans y avoir prétendu et que tout le monde perd sans le vouloir...
"Je voudrais rebondir sur..."
Incroyable, fascinant, le nombre de gens qui "rebondissent sur...", à tout propos et en toute circonstance !
Une génération spontanée de "Zébulons" sévit sur les antennes depuis quelques années.
Il n'y a pas un seul débat télévisuel ou radiophonique sans un ou une "Zébulon" de service qui se reconnaît facilement à son désir particulier et quasi obsessionnel de vouloir rebondir sur tout et n'importe quoi.
"Je voudrais rebondir sur...", c'est une accroche, on est d'accord... Pourquoi pas ?
C'est, je l'entends comme ça, la promesse que ce qui va suivre est en lien direct avec ce qui vient d'être dit. Qu'il y a une parenté. Que le propos qui vient d'être énoncé va être enrichi par une idée nouvelle, une approche différente, un éclairage insoupçonné.
Or, le plus souvent, les "Zébulons" ne rebondissent que sur eux-mêmes.
La formule "Je voudrais rebondir sur..." n'est pour eux, précisément, qu'une formule...
Encore un "tic oratoire"... Quatre mots, une formule à la mode qui maquillent le néant d'une pensée.
Car, ils ne rebondissent sur rien. Ils n'ont rien perçu de ce qui vient d'être dit. Ils souhaitent seulement être entendus sur ce qui n'a rien à voir...
Combien de fois faudra t-il le répéter ?
Pour être entendu, il faut d'abord écouter...
Je t'aime. J'ai lu tous tes livres. Je guette, depuis des années, ton nouveau roman. Je ne veux pas que ça s'arrête. Je veux que tu vives deux cents ans et que tu ne cesses jamais d'écrire.
Alors, tu penses ! C'est avec une joie toute intérieure et quasi-extatique que j'ai appris, mardi dernier je crois, que mon auteur contemporain (et vivant !) préféré était invité dans l'émission de Pascal Clark, sur France Inter, pour faire la promotion de sa dernière production : "Rouler".
Christian Oster... C'est toi.
A neuf heures, ce matin là, je travaillais. J'ai "poadcasté" l'émission.
Comment dire...
D'abord, j'en veux beaucoup à Pascal Clark. Il y avait une question évidente qu'elle ne t'a pas posée.
Ben oui... Enfin, ché pas, elle est journaliste, non ? Pourquoi as-tu changé d'éditeur ? Hein ? Je te le demande. ! Les "Editions de Minuit" ont publié tous tes romans jusqu'à ce jour. Les "Editions de l'Olivier" prennent le relais. Bon, d'accord... C'est pas hyper-important. Mais moi, ça m'intéresse les coulisses du monde de l'édition. Les coulisses, en général, m'intéressent.
On approche la vérité des choses et des gens dans l'ombre qu'ils produisent.
Mais, après tout, ça ne regarde que toi... D'accord.
Mais parlons-en ! De ce qui nous regarde !
Pour mon auteur préféré, adulé, idolâtré, était-il si nécessaire de venir "vendre" son dernier roman sur une radio nationale, à une heure de grande écoute ?
Sans doute, oui... C'était dans le contrat, non ? Les "huiles" de "L'olivier" ne donnent rien sans rien...
Les coulisses, toujours...
Je n'ai pas aimé ta prestation sur France Inter, Christian. A toi, je n'en veux pas. Tu écris, d'autres parlent.
Tu ne sais pas dire ce que tu écris... Et alors ? Rien de plus normal !
Supposons... Je suis Ministre de la Culture dans un autre pays ou un dans autre futur. Et bien, j'interdirai aux artistes de parler de leur art !
L'art est tellement plus beau quand il est habillé de silence.
J'ai acheté ton livre. Je vais laisser passer un peu de temps avant de le lire. Le temps... de t'oublier.
"Le voyage est nécessaire aux imaginations trop courtes"
Colette (1873-1954)